...Un spectacle en classe pour voir et comprendre une scène de Figaro de Beaumarchais, trois mises en scène et un échange avec les acteurs, un atelier de pratique et une sortie au Théâtre d’Auxerre pour assister à un spectacle avec nombre de collégiens, écoliers et lycéens. Devant leur envie et leur sérieux nous leur avons proposé de clore cette année par une visite spectaculaire : le palais Garnier à Paris.

Départ de Joigny en train, plus quelques bonds en métro et nous voici sous une pluie battante devant l'édifice majestueux.  

La visite démarre dans la rotonde des abonnés avec l’histoire du quartier et une évocation de l’époque du 19^e, du style de vie et la volonté des gens de la haute bourgeoisie de se montrer dans un espace magnifique : un palais, dans des tenues magnifiques comme des princes et des princesses.

Guidés par Sandrine, et grâce à des oreillettes nous avons pu comprendre les intérêts et objectifs de Charles Garnier quand il a conçu son Palais, sa volonté d’être dans le grandiose et le merveilleux : l’escalier principal règne dans un espace de 30 mètres de hauteur dans lequel nous pouvons voir et être vu de toutes parts. Des miroirs, des lumières et des ors de partout.

Visite agrémentée d’airs d’Opéra qui ont aussi permis de découvrir pour certains de nos élèves ce style de musique. Pour beaucoup d’ailleurs presque tout était une découverte, dès le métro.

Entrée dans la salle, avec un petit espoir de voir le rideau tiré pour voir la scène ( ce n’a pas été le cas) nous avons observé les 4 étages de balcons, le plafond peint par M. Chagall : le faste et le luxe de la décoration, l’Or (encore) et le rouge très profond.

La visite nous a conduit au bar, puis dans les foyers, très prisées pendant l’entr’acte.

La visite a duré une heure trente et nous voilà repartis direction les tuileries et le Musée des Arts décoratifs, situé dans une des ailes du Louvre, rue de Rivoli. Toujours sous une pluie taquine, nous avons trouvé refuge dans le carrousel du Louvre pour déjeuner.

 Le reste de l’après-midi était consacré au MAD, à l'exposition du moment : La création des grands magasins, certains sont toujours là, d’autres ont disparu, ils ont inspiré en autre, E. Zola, "aux bonheurs des dames".
Ces fortunes nouvelles étaient aussi les animatrices de la vie culturelle parisienne du 19ème siècle en pleine effervescence .

Nos élèves et nous avons passé une journée riche d'échanges et de rires. 

Nous tenons à remercier tous nos soutiens qui ont fait que cette journée existe : l’association des anciens élèves, la mdl, le lycée, les familles.